Sans mors et pieds nus

Les chevaux vivent au pres et en troupeau
  • Au sujet des mors

Au vue des études sur les effets délétères du mors, nous avons fait le choix depuis plus de 10 ans de s’en passer et ceci sans aucun problème particulier. La plupart de nos activités ne nécessitant pas son utilisation. Nous nous en servons uniquement pour un travail précis pour certains cavaliers/cavalières sur le chemin de l’art équestre.

Nos chevaux sont donc le plus souvent en licol. Cela permet de leur éviter de subir les effets délétères de la main inexpérimentée d’une partie de notre public.

  • Pieds nus 

    Le choix de ne pas ferrer les chevaux s’inscrit aussi dans une logique globale de réflexion autour du bien être du cheval.

    Le passage aux pieds nus ne s’improvise pas. Il nécessite un travail et une démarche réfléchie avec un professionnel de la fonctionnalité du pied qui s'adapte à chaque cheval. Des chaussures viennent parfois palier à des sensibilités passagères.

« Parlons du pied nu chez le cheval c'est à dire sans fers. 
Il est reconnu scientifiquement que 80% des pathologies du pied modifiant également sa locomotion sont dues au ferrage. Ceci nous a amené à porter un regard différent quand à l'entretien des pieds de nos équidés.
Comment nous est parvenu cette réflexion dans notre civilisation actuelle ? Depuis toujours et même de nos jours dans la nature il vit sans fers sur des surfaces de toutes origines avec une moyenne d'environ 30 à 40 Kms de déplacements quotidiens. Il marche pour se nourrir, boire, jouer, se protéger des éléments, des prédateurs et vivre tout simplement puisque le cheval est un animal nomade et grégaire.
Cette méthode d'entretien et de soins de leurs sabots est née de l'observation du concept de la structure de leurs pieds, afin de rejoindre au mieux la correspondance bio-mécanique de cet appareil locomoteur (le pied) à l'état naturel.
Observons qu'aujourd'hui sur tous les continents , le cheval est souvent utilisé une fois domestiqué dans son plus simple appareil et ne souffre pas de cette soit disant obligation … » Olivier Despee